COMMUNIQUE COLLECTIF 20 03 2019

         COMMUNIQUE

Publication du décret relatif aux conditions d’évaluation et de prise en charge par l’assurance maladie de médicaments homéopathiques : des organisations de professionnels de santé et patients demandent à être reçues en urgence par la Ministre de la santé

13 organisations de professionnels de santé et patients[i], rassemblées dans un Collectif de soutien à l’homéopathie demandent à être reçues par la Ministre de la Santé, pour échanger sur les critères d’évaluation des traitements homéopathiques par la HAS, en suivi du décret publié sur ce sujet, dans le Journal Officiel du 17 mars.

Malgré les demandes répétées des membres du Collectif pour être associés à la réflexion, et l’engagement des pouvoirs publics pris en ce sens, le décret a été défini et publié sans aucune concertation préalable avec ces organisations. Plus généralement, les acteurs de l’homéopathie n’ont cessé d’insister auprès des pouvoirs publics sur la nécessaire prise en compte des spécificités de la thérapeutique dans les critères d’évaluation. Ces contributions n’ont pas été reprises dans la version finale du texte.

La publication du décret, tant sur le fond que sur la forme, suscite de fortes interrogations sur la réelle volonté du gouvernement d’inscrire la réflexion dans un cadre adapté, mais aussi de s’appuyer sur la concertation avec toutes les parties prenantes, pourtant présentée comme au cœur de la démarche de la majorité. Une telle concertation est pourtant particulièrement légitime alors que l’homéopathie est plébiscitée par des millions de Français, et que 74% de la population s’oppose au déremboursement des traitements associés[1].

Le Collectif demande un entretien avec la Ministre, afin d’obtenir la garantie que la décision finale sur les modalités de remboursement des traitements homéopathiques tiendra compte des spécificités de l’homéopathie, de son intérêt pour notre système de santé et de la place qu’elle occupe dans l’offre de soins pour de nombreux patients et assurés sociaux.

 


[1] Sondage IPSOS, « Les Français et l’homéopathie », novembre 2018

 


[i] Association Homéo-patients - AHP France, Société Savante de l’Homéopathie - SSH , Société homéopathique internationale de soins de support en oncologie – SHISSO, Société Française d’Homéopathie - SFH, Syndicat national des médecins homéopathes français- SNMHF, Fédération Nationale des Sociétés Médicales Homéopathiques de France- FNSMHF, Syndicat National de la Préparation Pharmaceutique - SN2P, CNP MEP Médecine Anthroposophique, CNP MEP Médecine Homéopathique, Fédération Française des Sociétés d’Homéopathie – FFSH, Centre Homéopathique de France – CHF - Centre de santé Saint- Jacques, Centre d’Enseignement de Développement de l’Homéopathie- CEDH, Institut National Homéopathique Français – INHF Paris

 

 

 

 

 

COMMUNIQUE PRESSE 17 AOUT 2018

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

         DECES DU Dr PETER FISHER - LEADER MONDIAL DANS LA RECHERCHE EN HOMÉOPATHIE

Le Dr Peter Fisher, membre de l’équipe médicale de la Reine d’Angleterre, est décédé le 15 août dans les suites d’un accident de vélo à Londres, tout près de l’hôpital où il travaillait, le Royal London Hospital for Integrated Medicine où il était Directeur des recherches.

Le Dr Peter Fisher était médecin rhumatologue - il avait exercé au King College Hospital- et également médecin homéopathe et acupuncteur. Il travaillait depuis le début de son exercice médical à l’intégration des médecines traditionnelles et complémentaires, qu’il s’agisse de la pratique clinique, de la recherche et de l’enseignement. Son activité au service de cette volonté d’intégration s’exerçait au-delà de l’Angleterre, au sein de l’Europe, mais aussi dans les autres continents (Amérique latine, Inde, Afrique). Il était membre du groupe consultatif d’experts auprès de l’OMS pour les médecines traditionnelles et complémentaires et travaillait en étroite collaboration avec le Dr Zhang Qi, responsable de ce groupe à l'OMS, à l'intégration des médecines complémentaires et en premier lieu l'homéopathie au sein des systèmes de santé, ceci dans le cadre de la stratégie développée par l’OMS (2014 - 2023 ).

Il était depuis plusieurs décennies Rédacteur en chef de la revue Homeopathy et intervenait régulièrement dans les réunions du HRI, Homeopathy Research Institute, qui soutient et réunit les chercheurs se consacrant à l'homéopathie dans le monde entier. Les revues de la littérature qu’il présentait et les synthèses qu’il effectuait dans des éditoriaux d’Homeopathy étaient précises, documentées, et marqués d’une grande honnêteté intellectuelle, sujet qui avait fait l’objet d’un éditorial récent (Fisher P. Homeopathy and intellectual honesty. Homeopathy 2017;105:191-193). Passionné, il savait aussi garder une distance critique et savait publier des expériences ayant donné des résultats négatifs. Cette honnêteté, la précision des arguments, le mélange d’énergie et de courtoisie qu’il communiquait dans ses interventions, lui a valu de participer à de nombreux débats dont celui organisé au Natural History Museum à Londres en 2006 sur le thème « Does Homeopathy work »

Il avait récemment été élu président de la Faculty of Homeopathy, centre d'enseignement destiné aux médecins à Londres, et s’opposait fermement aux menaces d'exclusion totale de l'enseignement de l'homéopathie aux médecins au Royaume uni.

Peter Fisher était un médecin engagé et passionné. Comme le souligne Greg White, le directeur général de la Faculty of Homeopathy, Peter Fisher était aussi un des leaders mondiaux dans la recherche en homéopathie et il manquera non seulement à sa famille et à ses collègues anglais, mais à toute la communauté homéopathique mondiale. Ceci est profondément vrai et pour nous qui le connaissons depuis plusieurs décennies, et avons souvent collaboré avec lui, il était beaucoup plus qu’un collègue : un ami chaleureux, un homme combatif et optimiste, prompt à réagir par des écrits bien documentés et des interventions toujours pertinentes. Le combat nécessaire et indispensable de l’intégration des médecines traditionnelles et complémentaires, parfois et même souvent décriées par une partie du corps médical, mais très souvent utilisées et même plébiscitées par les patients, a perdu un de ses plus ardents et honnêtes défenseurs.

Dr Bernard Poitevin, conseiller scientifique                                    

Dr Hélène Renoux, présidente

 

 

 

 

 

COMMUNIQUE PRESSE 7 MAI 2018

COMMUNIQUE DE PRESSE

Homéopathie : un appel à la raison

Suite à la publication, dans « Le Figaro » du 19 mars 2018, du texte intitulé « Comment faire face à la montée des « fake médecines » ? » et signé par 124 professionnels de santé, dont un quart environ sont restés anonymes, une polémique parfois caricaturale s’est mise en place, des plaintes auprès de l’Ordre de Médecins ont été déposées à l’encontre de certains signataires et Madame la Ministre des Solidarités et de la Santé a pris position pour un maintien du remboursement des médicaments homéopathiques, même si ceux-ci n’auraient pas plus d’effet qu’un placebo.

Nous souhaitons ici expliquer au public et rappeler aux confrères signataires de ce texte, en quoi consiste précisément l’activité d’un praticien prescrivant l’homéopathie, seule ou en complément des traitements conventionnels, et soulever la question de sa scientificité.

Les signataires de la présente déclaration sont tous titulaires d’un diplôme d’état et membres d’un ordre professionnel dont ils respectent le code de déontologie.

L’homéopathie étant une démarche complémentaire et non pas alternative (elle ne se substitue pas à la médecine conventionnelle), sa pratique suppose d’avoir auparavant posé un diagnostic puis élaboré une stratégie thérapeutique selon les données actuelles de la science. LIRE LA SUITE DU COMMUNIQUE

 

 

 

 

 

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